La voilà la république, dans toute sa splendeur. Comme en 1789, les Iznogoud qui veulent avoir accès au pouvoir se bousculent au portillon. Oh bien sûr, ce ne sont pas des aristocrates. Bien au contraire, ils sont d’accord avec ce qui est écrit dans les manuels d’histoire falsifiée de la gueuse. Pour autant, ça ne les empêche pas de reprendre à leur compte les codes vestimentaires, les poses, de se vautrer dans ce luxe qu’ils fustigeaient lorsqu’il était l’apanage de ceux qui payaient l’impôt du sang. Seulement voilà, sous le vernis on sent bien que les attitudes ne sont pas naturelles, que l’air compassé ne remplacera jamais l’aisance naturelle de ceux dont ils ont pris la place. Ce sont les nouveaux robins, fraîchement anoblis par la grâce de François le mou qui leur a permis de faire partie de son entourage. Ils peuvent bien tenter, comme leurs prédécesseurs, de se hausser…
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